vendredi 31 janvier 2020

32 - Photos de famille - le Castel Saint-Hubert


Depuis qu'il était devenu photographe d'aviation au Bourget, les affaires marchaient plutôt bien pour mon grand-père André ALIBERT, avec une actualité aéronautique intense à cette époque et le passage au studio de nombreux aviateurs. Afin d'offrir à ses 3 filles et à sa femme un environnement plus agréable, à la campagne et avec un jardin, il acheta en 1934 une propriété à Loisy-en-Brie dans la Marne.

Le Castel Saint-Hubert

Cette propriété était un ancien rendez-vous de chasse perdu dans les vignes de Champagne et orné de tourelles qui lui donnaient un certain charme. Depuis la Mairie de Loisy, il fallait gravir le "raidillon" de la rue Saint-Nicolas, pour arriver à un portail en ogive flanqué de 2 tourelles et de murs d'enceinte ornés de meurtrières, créneaux et mâchicoulis. Une grange imposante servait de réserve à bois et de garage pour les voitures.

Vue du portail depuis un ancien château d'eau situé sur le terrain d'en face

Côté rue

En continuant le chemin après la grange, une clôture maçonnée surmontée d'une palissade en bois fermait une cour triangulaire située face à la grange. Un portillon permettait d'entrer à pied dans la propriété en descendant quelques marches.

Vue de la cour devant la grange

En traversant cette cour, on arrivait à un perron, flanqué de deux vases en fonte garnis de fleurs, qui descendait sur une allée cimentée qui longeait 2 bâtiments construits en enfilade. Sur la gauche était la partie habitation, et à droite la partie qui fut aménagée en studio de photographie, où mon grand-père exerça quelques années avant de prendre sa retraite. À chaque extrémité du bâtiment se dressait une tourelle.

Vue de la façade de la maison depuis l'ancien château d'eau

Bien que la toiture présentait en façade 3 fenêtres en chiens-assis, les combles n'étaient pas aménagés à cette époque.


Côté jardin

Face au perron, une porte donnait sur la pièce principale, qui servait d'entrée, de séjour et de cuisine. On ressortait côté jardin par une sorte de sas hexagonal, surmonté d'un toit pointu dans le style des tourelles. Sur la gauche s'étendait un grand verger avec des pruniers et autres arbres fruitiers. Sur la droite, le potager, et devant la maison une zone en jardin d'agrément avec un puits, très fleurie en été.


Vue du jardin depuis le sommet du grand sapin
Sur la photo ci-dessus prise depuis le grand sapin, on aperçoit à droite de la tourelle ouest une avancée vitrée côté sud qui avait été utilisée comme studio de prise de vue en lumière naturelle. Lorsque j'ai connu cet endroit, il était utilisé par ma grand-mère comme buanderie, avec une lessiveuse en fer galvanisé posée sur un trépied à gaz, et une curieuse machine à laver en bois constituée d'un baquet dans lequel on pouvait faire tourner des pales en bois avec une manivelle.

Je me souviens qu'étant enfant, j'aimais entrer dans cette tourelle où l'on pouvait descendre quelques marches qui s'arrêtaient sur un sous-sol inondé. J'y jouais de la flûte dont le son, transformé par les résonances et les échos, devenait magique.

L'intérieur de l'habitation

Rentrons à nouveau dans la maison par le sas hexagonal et faisons le tour de la pièce à vivre de la maison. Sur la gauche, l'évier en pierre sous la fenêtre donnant sur le jardin, qui servait aussi bien pour la vaisselle que pour la toilette, puis une porte donnant sur une grande salle à manger où l'on reviendra par la suite.

Un fourneau en fonte brûlait en permanence du bois ou du charbon était installé sous le linteau d'une grande cheminée qui servait de hotte. Ma grand-mère l'utilisait pour la cuisine, et pour avoir de l'eau chaude. Dans son four, il y avait en permanence des briques chaudes, que nous enveloppions dans du papier de journal pour aller nous coucher dans la chambre froide et humide, même en été, quand j'y venais avec mon frère Jacques pour les vacances.

Dans l'angle à droite du fourneau, il y avait un petit réduit qui servait de garde manger, et au milieu de la pièce, la table qui servait pour les repas quotidiens.

Dans le coin juste avant les quelques marches qui montaient vers la porte d'entrée principale, il y avait le fauteuil de mon grand-père, et juste au-dessus une étagère avec la radio, un modèle à lampes des années 50. Le soir avant le dîner, il s'asseyait dans son fauteuil pour écouter les informations sur "Luxembourg". Il y avait aussi dans ce coin un petit bureau noir, surmonté de rayonnages avec des livres.

En face de son fauteuil, il avait un buffet haut en bois de style Henri II qui servait de vaisselier. À droite de ce buffet était fixé un téléphone mural en bois vernis équipé d'une manivelle qui servait à appeler l'opératrice. Plus à droite, une porte donnait sur les chambres, puis un second buffet bas sans style qui servait à ranger les ustensiles de cuisine, avant de retrouver l'entrée de la véranda.

Téléphone MARTY en vente sur Le Bon Coin...
Cette porte donnait sur la chambre des grands-parents, avec 2 lits jumeaux en bois et une armoire à glace. Au fond à droite, une autre porte donnait sur une seconde chambre en enfilade, dans laquelle il y avait une armoire, un grand-lit de fer avec un édredon énorme, et plusieurs lits d'enfants. Une porte-fenêtre donnait directement sur le jardin, très agréable en été le matin.

Intérieur du bâtiment ouest

Depuis la pièce à vivre, on accédait à la salle à manger par une porte donnant sur un passage qui traversait le mur de refend entre les 2 bâtiments.  Cette très grande pièce n'était utilisée que lorsqu’il y avait des invités à déjeuner.

Elle était meublée d'une grande table très massive, et de différentes boiseries dont les portes étaient ornées de vitraux. Mais ce qui me faisait peur étant enfant, ce sont les têtes de gibier empaillées qui ornait les murs : sanglier, cerf, et autre bestioles qui restaient de l'époque révolue où cette propriété était un rendez-vous de chasse. Toutefois, à ma connaissance, mon grand-père n'était pas chasseur, ou tout au moins chasseur d'images.
Janine au piano et André au violon


Dans un angle à gauche de la cheminée qui était adossée à celle de la cuisine, il y avait le coin piano et musique. Sur cette photo, ma mère est au piano et son père au violon. Au-dessus sur la gauche le cadre avec la photo du grand-père Adolphe.

Repas de famille en 1966 (photo Bernard ARNOUL)
Sur la photo ci-dessus prise dans la salle à manger de Loisy-en-Brie en 1966, on voit de gauche à droite : Michel ARNOUL, Marthe DELAVALLÉE et son mari Gaston ALIBERT, André ALIBERT son frère debout, Jeanne Lucie EHRÉ, Janine ALIBERT et François ARNOUL 2 ans.

En continuant vers l'ouest, une porte au fond de la salle à manger donnait sur différents locaux du labo photo, dont une pièce pour recevoir les clients et qui donnait sur le studio de prise de vue.

Vitrine dans la boutique de photographie à Loisy

Les dépendances


L'allée cimentée, où nous avions l'habitude de jouer avec le cheval à manivelle à roues métalliques, donnait à l'est sur une sorte d'enclos qui avait été un chenil. Les niches à chien sous un auvent en tuiles avaient été remplacées par des clapiers.

La porte sud du chenil et les clapiers

En sortant du chenil, en se dirigeant à l'est, on passait devant une seconde grange plus petite où mon grand-père avait installé son atelier d'ébénisterie, avec des établis, et toute une série d'outils en bois qui lui venaient de son père. Il y avait aussi un tas d'objets divers, je me souviens particulièrement d'une carde à laine qui servait à refaire les matelas.

Ouest <--- Photo aérienne prise dans les années 1950 ---> Est
On peut voir à gauche l'ancien château d'eau du sommet duquel sont prises quelques photos
Face à cette grange, il y avait un bâtiment parallélépipédique au toit en terrasse orné de créneaux, dans lequel il y avait des box dédiés initialement à l'hébergement de chiens de chasse, mais qui avait aussi servi à l'élevage de cochons pendant la guerre. Avec mon frère Jacques, nous l’appelions la "cochonnerie". Mon grand-père y rangeait ses outils de jardin et notamment son "Agriette", un motoculteur qu'il avait acheté pour faciliter le bêchage du potager. On voit très bien ce bâtiment cubique avec ses créneaux sur cette photo aérienne de la propriété.

 

Bernard ARNOUL aux commandes de l'Agriette  avec toute la famille à Loisy en 1967 (Photo Janine ALIBERT)

Vue de la propriété de Loisy-en-Brie en 1960 depuis le grand sapin.


Le portail en 1952
Sur cette photo prise à Loisy en 1952 lors des fiançailles de mes parents, on voit devant la voiture de l'entreprise d'électricité ARNOUL et Cie, Alice GÉANT veuve ARNOUL, son fils Bernard et sa financée Janine, sa sœur Andrée, mes grands-parents André ALIBERT et  Jeanne Lucie EHRÉ.


Quelques photos André ALIBERT

 Je vous propose ici quelques belles photos de la propriété sous la neige, avec ma grand-mère et 2 de ses filles. Il s'agit comme toutes ces photos de négatifs sur plaques photo en verre que j'ai numérisés et inversés, comme je l'ai expliqué dans mon article n° 29 sur la Famille EHRÉ. C'est très émouvant de découvrir et de faire revivre ces images du passé.


Vue côté jardin du haut d'un grand arbre
 
Vue de la maison côté chemin


Vue du chemin sous la neige.
La personne sur la photo en manteau foncé est Janine ALIBERT, ma mère.

 État des lieux en 2000

Dominique et moi sommes allés visiter les lieux en novembre 2000, au cours d'un week-end que nous avons passé à Reims, où nous avons visité la cathédrale et des caves de Champagne.

La propriété était dans un état assez triste. Jugez plutôt :

Le portail rue Saint-Nicolas (photo Jean-Paul ARNOUL)
La façade côté rue (photo Jean-Paul ARNOUL)


 
La tourelle Ouest (photo Jean-Paul ARNOUL)
Je terminai par cette photo de l'auteur de ce blog en compagnie de son grand-père André ALIBERT prise dans la neige devant le portail de Loisy en 1958.

Corvée de bois (Photo Bernard ARNOUL)


À bientôt sur mon blog pour lire l'histoire de mes parents Bernard ARNOUL et Janine ALIBERT.

Jean-Paul ARNOUL


Lien sur le Castel Saint-Hubert sur Google Maps




vendredi 24 janvier 2020

31 - Photos de famille - Le magasin du Bourget

Dans mon article n°12, je vous racontais qu'à la fin de la guerre, mon grand-père André ALIBERT  quitta Pont-à-Mousson en 1919 avec sa femme et sa fille Marie, pour s’installer au 150 rue de Flandres à Paris dans le 19e arrondissement, où il  a repris quelque temps son premier métier d'ébéniste avec son père Adolphe. Cet article vient apporter des compléments sur l'histoire de la famille ALIBERT, avec l'épisode du fond de photographie du Bourget.
Logo Photo André imprimé en relief sur les cartonnages des photos

Installation au Bourget

Le magasin "Photo André"en 1925

Quelques années plus tard, Adolphe ayant pris sa retraite, la famille ALIBERT a quitté Paris pour s'installer au Bourget dans une maison très modeste que mon grand-père avait aménagée en studio de photographie, ceci afin de travailler dans le domaine qui l'avait toujours passionné. J'ai essayé ici de reconstituer l’histoire du Studio "Photo André" à partir de mes archives.



 Le magasin de photographie ALIBERT au Bourget en 1925
La boutique très modeste que l'on voit ci-dessus était située à l'angle de la rue du commandant Baroche et de la rue René Domé. André y avait installé des panneaux vitrés pour y exposer les photos des mariages, communions et autres manifestations, qu'il avait réalisées. Une verrière exposée au sud avait été installée à l'arrière de la boutique pour faire pénétrer la lumière naturelle dans le studio de prise de vue de portraits. La date d'ouverture du studio se situe entre 1923, date du décès à Paris XIX° d'un petit garçon de 4 semaines nommé Roger Louis et 1928, date de naissance au Bourget de Janine ma mère. Il s'est inscrit sur les listes électorales du Bourget en 1925. Pour plus de précision, il faudrait retrouver les archives notariales de cette acquisition...


Maison d'habitation avec sur le balcon : Marie, Andrée, et leur mère qui porte le bébé Janine en 1929


Derrière ce petit bâtiment, il y avait un petit jardin et une maison en bois posée sur un soubassement en parpaings. On y accédait par un double escalier qui donnait sur un balcon.  D'après l'âge du bébé Janine, on peut dater la photo ci-dessus de 1929. Sur la gauche, on voit la toiture vitrée du studio de prise de vue qui était situé derrière la boutique. Remarquez ici la bordure caractéristique de la verrière en forme d'escalier.
 Quelques images de la maison et de ses habitants en 1932
Sur ces quelques images de la maison et de ses habitants on peut voir : André Alibert debout devant l'escalier puis derrière le massif, le grand-père Adolphe, Andrée, Janine dans les bras de sa mère Jeanne Lucie EHRÉ, et le cousin Camille ALIBERT, fils de Gaston habillé en mousse. En bas à gauche, Jeanne Lucie debout avec le chat, et enfin une vue de la maison où l'on distingue l'angle du soubassement en parpaings en bas à droite.


La Renault NN-1 modèle 1928 (Photo André ALIBERT)
Sur cette photo prise en 1930 (selon l'âge de Janine), on voit la Renault NN-1 modèle 1928 probablement achetée d'occasion, car on ne la trouve sur aucune photo plus ancienne. Derrière Janine, on voit Andrée avec les nattes et leur mère près du volant. On reconnaît les parpaings et la déco de l'angle du soubassement de la maison.


M... encore une feuille d’impôts !
Cette photo humoristique de mon grand-père est visible, affichée derrière la vitre de la porte de la boutique de 1925. On verra que la situation du studio et le talent d'André ALIBERT ont contribué à son succès malgré les feuilles d’impôts qui tombaient régulièrement.

Travaux de reconstruction du studio et de la maison



Reconstruction du bâtiment d'habitation
Quelques années plus tard, André ALIBERT trouva les moyens de faire reconstruire en dur l'étage en bois de la maison d'habitation, comme on le voit sur cette photo des ouvriers posant fièrement devant leur œuvre. À cette date, le couple André et Jeanne Lucie avait 3 filles, et on se demande comment était organisée une maison si petite pour héberger toute la famille. Peut-être y avait-il une chambre dans le soubassement du rez-de-chaussée.


Le nouveau Studio"Photo André" en 1930


Sur cette vue générale de la propriété du Bourget, on voit le résultat des travaux de reconstruction. La maison d'habitation en dur au-dessus du soubassement, mais aussi le nouveau visage de la boutique qui a également été reconstruite. On observant ces photos, j'ai eu un moment l'impression qu'il ne s'agissait pas du même lieu. Pourtant, il n'y a pas de doute. Il s'agit bien du même endroit : on reconnaît bien l'arête du toit en forme d'escalier de la verrière du studio de prise de vue.

Nouvelle façade de la boutique Photo André

La façade de la boutique a été complètement rénovée, comme on le voit sur cette photo d'une petite Janine de 5 ans posant fièrement devant la porte d'entrée. Au-dessus de sa tête, un panneau présente des photos d'avions, prises sur le "Champ d'aviation" tout proche.



Sur cette série de photos de la rue du Commandant Baroche, on voit André ALIBERT devant la boutique au volant de sa RENAULT NN-1 avec sa famille. La dernière vue avec l'aviateur Michel Détroyat posant avec sa voiture devant la boutique, fait le lien avec le paragraphe suivant qui explique la vocation aéronautique des Photos André.


Le "Champ d'Aviation" du Bourget

En effet, la situation du Studio Photo André, à l'entrée des pistes, était idéale pour être en permanence au cœur de l’événement aéronautique. André ALIBERT est devenu correspondant de l'hebdomadaire "Les Ailes" dont je possède une collection des numéros parus en 1929, et dont les articles étaient régulièrement illustrés de Photos André.

Les hangars du Bourget vu du jardin Alibert (en bas à droite, Jeanne Lucie)


Sur la vue aérienne qui suit, on peut se rendre compte de la situation du studio André, à l'angle de la rue du commandant Baroche qui se prolonge jusqu'aux hangars, et de la rue René Domé (face à la flèche jaune). Tous les aviateurs passaient devant le studio pour se rendre aux hangars, et ils en ont profité pour se faire tirer le portrait. André était aussi très souvent présent sur le terrain avec son appareil photo, voire même dans un avion comme pour prendre cette photo.

Vue aérienne de la ville du Bourget et du Champ d'aviation (Photo André Alibert)

Par contre, pendant la Seconde Guerre mondiale, le site était très exposé, car le terrain fut réquisitionné par les Allemands. C’est ainsi que le studio fût détruit par le bombardement allié du 16 août 1944, décrit dans le rapport laconique ci-dessous extrait des archives :
“179 B-17's and 1 YB-40 are dispatched to Le Bourget air depot in the Paris area; 171 hit the target at 0929-0937 hours; they claim 29-3-11 Luftwaffe aircraft; 4 B-17's are lost and 46 damaged; casualties are 1 KIA, 4 WIA and 31 MIA; this mission is escorted all the way to the target by P-47's using drop tanks”.

Des archives photo irremplaçables ont alors été détruites avec le studio. Ce qui avait pu être sauvé et transporté dans sa résidence secondaire de l’époque, au « Castel Saint-Hubert » à Loisy-en-Brie, dans la Marne a été pillé par les occupants allemands qui l’avaient réquisitionnée quelques jours lors de leur retraite. Heureusement, la grande diffusion de ces photos, qui étaient même vendues par correspondance, a permis d’en sauvegarder la plus grande partie.

Je possède encore un exemplaire du catalogue de 1933 qui servait à la vente par correspondance des Photos André.

Catalogue des photos d'aviation André Alibert de 1933

Lors de la vente de la maison de Nangis où le couple ALIBERT s'était installé sur leurs vieux jours pour  se rapprocher de leurs enfants et petits-enfants, j'ai récupéré pas mal d'archives qui prenaient la poussière dans le grenier, dont des photos originales, certaines dédicacées par les aviateurs et aviatrices, ainsi qu'environ 60 kg de plaques photo en verre, dont sont extraites ces photos de famille.

Ne connaissant rien à l'aviation de cette période, j'ai passé plusieurs mois à numériser et à échanger photos et informations avec Bruno Parmentier, auteur du site Aviafrance.com dédié à l'aviation française et dont je suis un des contributeurs. Il m'a aidé à identifier toutes ces photos. Voir également la page consacrée à André ALIBERT.

Je ne peux que conseiller à ceux qui s'intéressent à l'histoire de l'aviation de se procurer ce recueil auquel j'ai contribué avec quelques autres collectionneurs avec des photos d'aviation signées "Photo André - Le Bourget".  La présentation technique de chaque appareil a été rédigée par Jacques Moulin également contributeur du site Aviafrance. Je l'ai mis en page et édité en 2015 sur le site www.blurb.fr sur lequel vous avez la possibilité de le feuilleter, et même de l'acheter.

Couverture du recueil Photos André - Le Bourget

À la suite de ce bombardement, le quartier a été complètement détruit, puis progressivement reconstruit après guerre. La famille ALIBERT a alors quitté définitivement Le Bourget, pour s'installer à Vertus dans la Marne, non loin de leur résidence secondaire de Loisy-en-Brie, qui fera l'objet d'un prochain article "Photos de famille" de ce blog.

Lors d'une de mes visites au Musée de l'air et de l'espace du Bourget, je me suis rendu sur place. Un pavillon est actuellement construit à l'angle des 2 rues, au n° 25 de la rue du Commandant Baroche, et non plus le n° 19, comme on peut le voir sur Google Maps.

Le 25 rue du Commandant Baroche.
La rue du Commandant Baroche est maintenant une impasse fermée au nord par le passage de l'autoroute A1 qui longe l'aéroport actuel du Bourget.



La famille ALIBERT devant le Blériot XI
Je terminerai par cette photo que j'aime beaucoup, prise en 1928, du Blériot XI avec lequel Louis BLÉRIOT a fait la première traversée de la Manche en juillet 1909 et qui était déjà exposé au Musée du Bourget. Posant devant l'avion, ma grand-mère avec ses deux filles Andrée et Marie à côté de leur grand-père Adolphe ALIBERT

Quelques avions au Musée du Bourget en 2004 (Photos Jean-Paul Arnoul)


Cet avion est toujours visible au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget, comme on peut le voir sur cette photo que j'ai prise en 2004. On peut y voir d'autres avions que mon grand-père a photographiés comme l'ovni Cierva Autogiro, le Bréguet 19 rouge "Point d'interrogation", le Bernard 191 jaune dit "Oiseau Canari", bien qu'ils apparaissent foncés sur les photos d'époque ci-dessous, un défaut dû aux émulsions photographiques N&B de l'époque qui n'étaient pas encore "panchromatiques".

Quelques photos d'avion André ALIBERT
La dernière photo est une vue du Spirit of Saint Louis de Charles Lindbergh à son arrivée au Bourget en mai 1927, après la première traversée de l'Atlantique. Cette photo a été prise par André ALIBERT à bord d'un biplan Bréguet 19, comme on peut le voir en tenue d'aviateur en 4e de couverture du Recueil des Photos André, ainsi que sur cette photo du stand Louis Bréguet du Salon de l'Aéronautique de 1928, derrière une berline de transport de passagers Bréguet 280 T.


Dans mon prochain article, je vous parlerai de la propriété de Loisy-en-Brie, qui fut la résidence secondaire de la famille ALIBERT à partir de 1934.

Jean-Paul Arnoul-Alibert

vendredi 17 janvier 2020

I4 - Index familles GÉANT - HOUEL - BOODE

Index des articles relatifs à la famille GÉANT et apparentées, soit HOUEL, BOODE et MILLET, avec un lien direct vers chaque article et quelques lignes de présentation.


Sophie BOODE ep. HOUEL

Familles GÉANT - HOUEL - BOODE - MILLET


01 - Introduction à ma Généalogie
Présentation de ma généalogie et remerciements aux contributeurs.

A - Techniques et méthodes : La numérotation SOSA
Principe de numérotation des ascendants d'une personne

11 - Famille GEANT-HOUEL : Ascendance d'André GEANT
Cet article est dédié à la famille d'André GÉANT, père de ma grand-mère Alice GÉANT qui a épousé Henry ARNOUL en 1917. Mes tantes étaient bloquées à ce niveau dans leurs recherches, et j'ai réussi à remonter plus loin de quelques générations.

16 - Famille  GEANT-HOUEL : Ascendants HOUEL
Cet article est consacré à la famille d'Henriette HOUEL, épouse d'André GÉANT. On y raconte notamment l'histoire de Désiré HOUEL qui a épousé Alice MARIGNAT de VERCORS qui lui a donné 3 filles (dont Henriette) et 2 garçons, avant de mourir de la tuberculose à 29 ans à Séville, puis l'histoire de son remariage avec Alta Gracia ALFAU y BARRALT qui lui a donné 3 autres enfants, nés à Médéa au Maroc.

17 - Famille BOODE - Ascendants de Sophie BOODE ép HOUEL
Cet article présente les descendants de Johann Frederik BOODE que nous connaissons bien grâce au travail de deux généalogistes B.J. Buma et Le Jonkheer D. W. Sickinghe, qui ont publié un ouvrage consacré à la famille BOODE en 1964.
 

18 - Famille GÉANT-HOUEL : André GÉANT et Henriette HOUEL
Cet article relate l'histoire d'Henriette HOUEL, son enfance malheureuse, puis sa rencontre et son mariage heureux avec André GÉANT.

24 - Famille GÉANT : Ascendants MILLET
Dans cet article, nous nous intéressons à la famille de Marie Ambroisine MILLET notre aïeule (Sosa 37) qui a épousé Eugène GÉANT à Paris VI° en 1861, et qui lui a donné 5 enfants, dont 3 filles devinrent religieuses, une institutrice, et un seul garçon André GÉANT, mon arrière-grand-père. (Voir article 18)

Ajout d'une branche descendante de la famille Houel issue d'une liaison illégitime entre Philippe Houel et l'avocate Lina Simone Dreyfus. Recherches sur l'identité du Docteur Alfau, cité dans l'ouvrage de ma tante Jacqueline Certes, qui a soigné Alice Houel à Séville avant sa mort, er correction d'une erreur dans l'article n°16.


Bonne lecture,
Jean-Paul ARNOUL
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I3 - Index familles EMAILLE-LÉOTARD - PEAN - SALMON

Index des articles relatifs aux familles ÉMAILLE-LÉOTARD et PÉAN, avec un lien direct vers chaque article et quelques lignes de présentation.



Familles ÉMAILLE-LÉOTARD - PÉAN - SALMON


01 - Introduction à ma Généalogie
Présentation de ma généalogie et remerciements aux contributeurs

A - Techniques et méthodes : La numérotation SOSA
Techniques de numérotation des ascendants directs

04 - Famille LÉOTARD : Jules LÉOTARD le trapéziste
Cet article, qui a eu beaucoup de succès auprès des lecteurs, décrit les ascendants LÉOTARD de la famille ÉMAILLE, et en particulier l'histoire de Jules LÉOTARD inventeur du trapèze volant en 1859, qui s'est ensuite produit dans le monde entier. On y voit aussi comment Gaston Émile Jules GRUSON est devenu Gaston Émile Jules ÉMAILLE, puis Gaston Émile Jules ÉMAILLE-LÉOTARD.

05 - Famille PÉAN-SALMON : Louis Marie PÉAN
Histoire du couple Louis PÉAN et Jeanne SALMON grands-parents de Dominique, et recherches sur les ascendants SALMON, LEDWINSKI et ABRAHAM  qui nous ont menées jusqu'en Pologne aux alentours des années 1795.

08 - Famille EMAILLE : Jules EMAILLE et Eugénie FAUQUETTE
Histoire du couple Jules EMAILLE et Eugénie FAUQUETTE, et recherches sur les ascendants de cette dernière, sur fond de secrets de famille.

20 - Famille PÉAN : Les PÉAN de Mayenne
Dans cet article sur les ascendants de Louis Marie PÉAN,  je vous raconte comment on pouvait avancer sur sa Généalogie sans forcément courir dans la France entière pour consulter les archives des communes et des départements, à l'époque où les archives de l'état civil n'étaient pas encore en ligne.

28 - Famille ÉMAILLE-LEOTARD - L'affaire LÉOTARD-BERNINI
Cet article raconte l'histoire du procès en annulation de mariage du trapéziste Jules LÉOTARD qui s'était marié en Angleterre en 1862 avec Dominica Sérafina BERNINI dite "Sylvia", et non pas avec Henriette GRUSON, la mère de son fils. Ce procès a été intenté par Jules et ses parents, afin d'éviter la mainmise sur sa fortune par son épouse italienne dont la vie était plutôt dissolue comme on peut le voir à la fin de cet article.

Bonne lecture,
Jean-Paul ARNOUL 

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jeudi 16 janvier 2020

I2 - Index familles ALIBERT - EHRE - BRANDICOURT

Index des articles relatifs aux familles ALIBERT, BRANDICOURT et EHRÉ, avec quelques lignes de présentation de chacun d'entre eux, ainsi qu'un lien direct vers chaque article.


André ALIBERT (1889-1974)

Familles ALIBERT - EHRÉ - BRANDICOURT


01 - Introduction à ma Généalogie
Présentation de ma généalogie et remerciements des contributeurs

A - Techniques et méthodes : La numérotation SOSA
Numérotation des ascendants directs d'une personne

03 - Famille ALIBERT : Adolphe et Louise Brandicourt
Histoire du couple Adolphe ALIBERT et Louise BRANDICOURT, et recherches sur la famille BOLLA et les ascendants italiens de Louise. Cet article montre ce qu'on peut reconstituer de l'histoire d'une famille de migrants italiens en Algérie, à partir des actes d'état-civil et autres archives.

07 - Famille ALIBERT : Gaston Alibert et Raoul
Histoire de Gaston ALIBERT, fils aîné d'Adolphe. Il était poète son œuvre a fait l'objet d'un mémoire de thèse dans le cadre d'un Master de lettres modernes.
Histoire de son fils aîné Raoul ALIBERT photographe à Biarritz, qui a fondé un ordre de chevalerie.

10 - Famille ALIBERT : Camille ALIBERT
Article qui a eu beaucoup de succès auprès des lecteurs, sur l'histoire de Camille ALIBERT, fils cadet de Gaston, qui étant marin, avait notamment commandé la Calypso avec Cousteau, puis son histoire tragique qui m'a beaucoup touchée.

12 - Famille ALIBERT - André ALIBERT
Histoire d'André ALIBERT, fils cadet d'Adolphe qui alors qu'il servait comme brancardier dans les tranchées à Pont-à-Mousson, y a connu sa femme Jeanne Lucie EHRÉ. Après la guerre, il est rentré à Paris comme menuisier-ébéniste, puis est devenu photographe d'aviation au Bourget entre les 2 guerres mondiales.

14 - Famille  ALIBERT : Ascendants EHRE
Après le récit de l'enquête que j'ai menée pour retrouver les frères aînés de ma grand-mère Jeanne Lucie EHRÉ, j'aborde ici l'histoire des ascendants de ses parents lorrains Mathias EHRÉ et Catherine LEMOINE. On y verra que je nous ai trouvé des cousins américains.

23 - Famille BRANDICOURT : Clovis Zéphir BRANDICOURT
Récit du parcours militaire de Clovis BRANDICOURT. Il a participé en 1830 sous Charles X à la conquête de l'Algérie, il est devenu interprète, s'est marié et eu 5 enfants avant de mourir du paludisme.   À sa mort, sa femme Marianna BOLLA a demandé et obtenu une pension de veuve, puis à son décès ses enfants ont été placés comme orphelins.

25 - Famille BRANDICOURT : BOLLA & BRANDICOURT
Recherches complémentaires sur les familles BOLLA et BRANDICOURT à partir de très beaux documents d'archives de l'armée française. Recherches dans les archives italiennes de la naissance des sa femme Marianna BOLLA.

29 - Photos de famille : Famille EHRE
Récit de la démarche qui m'a permis d'identifier les personnes présentes sur des photos de famille prises par mon grand-père André ALIBERT dans les années 30.

37 - Photos de famille - Nouvelles informations sur la famille EHRÉ
Cet article vient en complément des mes articles 14 et 29 sur la famille EHRÉ, avec de nouvelles données et photos concernant les 3 frères de ma grand-mère Jeanne Lucie EHRÉ, dite Marie, et leurs familles.

30 - Photos de famille - Les poilus du Fond des 4 vaux
Photos anciennes des environs de Pont-à-Mousson dans les années 30 et du cantonnement de poilus au Fond des 4 Vaux où André ALIBERT était mobilisé comme infirmier-brancardier en 1916, ce qui ne l'empêcha pas de s'adonner à sa passion, la photographie.

31 - Photos de famille - Le magasin du Bourget
Histoire du Studio Photo André ALIBERT au Bourget entre les 2 guerres, un endroit stratégique pour l'observation de l'actualité aéronautique de cette époque.

32 - Photos de famille - le Castel Saint-Hubert
Photos de la résidence secondaire de la famille Alibert à Loisy-en-Brie.


33 - Famille ARNOUL-ALIBERT - Une belle histoire  
Histoire de la rencontre entre Bernard ARNOUL et Janine ALIBERT

36 - Familles LEGAUX et MILLOT 
Ascendants des mes cousins LEGAUX fils de ma tante Andrée ALIBERT épouse LEGAUX.

Bonne lecture,
Jean-Paul ARNOUL-ALIBERT 

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mercredi 15 janvier 2020

I1 - Index familles ARNOUL - URBAIN - CERTES


Comme vous n'avez probablement pas pu lire intégralement tous mes articles au fur et à mesure de leur parution, et qu'il n'est pas très facile de retrouver un article ancien, je vous propose ici un index des articles relatifs à la famille ARNOUL, avec quelques lignes de présentation de chacun d'entre eux, ainsi qu'un lien direct vers chaque article.


Familles ARNOUL - URBAIN - CERTES


01 - Introduction à ma Généalogie
Présentation de ma généalogie, et remerciements aux contributeurs

A - Techniques et méthodes : La numérotation SOSA
Numérotation des ascendants d'une personne

B - Techniques et méthodes : La numérotation d'Aboville
Numérotation des descendants d'une personne.

02 - Famille ARNOUL : Jean ARNOUL (1716 +1806)
Histoire des recherches sur la naissance de Jean ARNOUL notre ancêtre, de son premier Mariage avec Berthe LEGROS, puis de son remariage avec Marie Luce PERNET qui lui a donné 15 enfants.

06 - Famille ARNOUL : Maîtres de poste aux chevaux (1/3)
Histoire des Maîtres de Poste aux chevaux dans la région de Provins. Présentation de la descendance de Jean ARNOUL, et de ses 7 enfants qui vécurent. Présentation de 2 des fils de Jean :
  • l'aîné Jean-Baptiste Bernard qui était prêtre,
  • le cadet Étienne Sébastien Victor, qui a été élevé par le premier.

09 - Famille ARNOUL : Descendance de Jean Arnoul (2/3)
Suite de la présentation des descendants de Jean ARNOUL, avec :
  • Nicolas Victor, époux de Sophie DESLIONS, leurs 3 filles et leur fils Victor,
  • notre ancêtre direct Louis, époux de Gabrielle BERTRAND, leur fille Luce Eugénie (épouse de Hyacinthe BELLANGER ) et leurs 3 fils Eugène, Albert et Charles.

13 - Famille ARNOUL : Henry ARNOUL et Henry Joseph ARNOUL
Histoire des fils d'Albert ARNOUL époux de Sophie PAILLEUX, soit Camille et Henry premier du nom, puis de son fils Henry Joseph. On y verra aussi le rôle joué par les 2 sœurs Léonie et Cécile.

15 - Famille ARNOUL : Descendance de Jean ARNOUL (3/3)
Suite de la présentation des descendants de Jean ARNOUL, avec :
  • Marie Adélaïde épouse LESTUMIER, Louise Sophie Luce épouse CURÉ,
  • Étienne Auguste époux de Marie Thérèse THOMASSIN

19 - Famille BELLANGER : Histoire d'Arthur le squelette
Cet article qui a eu beaucoup de succès auprès des lecteurs raconte comment le squelette de la salle de sciences naturelles du Lycée Thibaut de Champagne de Provins, auquel il avait été donné par Hyacinthe BELLANGER à retrouvé son identité.

21 - Famille ARNOUL : Henry ARNOUL et Alice Géant
Cet article raconte l’histoire mouvementée du couple de mes grands-parents Henry ARNOUL et Alice GÉANT. On y verra leur installation à Mauquenchy, puis leur vie au Catillon, en Normandie avant la séparation du couple.

22 - Famille ARNOUL : La disparition d'Henry ARNOUL
Cet article relate les recherches qui ont été faites par mes oncles et tantes pour essayer de retrouver la trace de leur père Henry ARNOUL, disparu pendant l'exode de 1940.

26 - Famille ARNOUL : Ascendants URBAIN
Dans cet article,  nous nous intéressons aux ascendants belges d'Alphonsine URBAIN, qui épousa Henry ARNOUL son patron, après lui avoir donné un premier fils Henry Joseph ARNOUL, mon grand-père paternel.

Cet  article rassemble les informations dont je dispose sur la famille CERTES, du nom de Charles CERTES époux de ma tante Jacqueline ARNOUL, auteure de "Réminiscences".

33 - Famille ARNOUL-ALIBERT - Une belle histoire

Je vous propose dans cet article de vous raconter la rencontre de mes parents Bernard ARNOUL et Janine ALIBERT qui se sont mariés en septembre 1952. Je me base ici sur le récit que mon père en fait dans ses mémoires. 

Histoire de l'installation de mes parents à Nangis. Après l'histoire du Studio Photo ANDRÉ au Bourget racontée dans mon article n° 31, je vous propose ici la suite de l'article 33 avec l'histoire du Studio ARNOUL à Nangis, en Seine-et-Marne qui continue cette saga de photographes.

Bonne lecture,
Jean-Paul ARNOUL
Toute ma généalogie sur GENEANET ici.

vendredi 10 janvier 2020

30 - Photos de famille - Les poilus du Fond des 4 vaux

En faisant des recherches sur GENEANET dans le but de retrouver les frères de ma grand-mère Jeanne Lucie EHRÉ, comme je vous le racontais dans mon article n° 14 sur les ascendants EHRÉ-LEMOINE, j'ai eu de nombreux échanges avec un généalogiste de Pont-à-Mousson nommé Philippe Brocherez de Gueldre qui m'a envoyé des informations et des photos sur sa famille (ascendants MULLER).

Le Fond des quatre Vaux 

Le Fond des 4 vaux en 1935
Il a en particulier identifié un site qui m'intriguait depuis plusieurs années, car il apparaît dans plusieurs photos de mon grand-père prises à des dates différentes, si l'on en juge par son âge sur chacune des photos. Il s'agit donc d'un lieu important pour lui où il s'est rendu plusieurs fois en pèlerinage avec sa famille. Voir ci-après quelques-unes de ces photos :


André ALIBERT, posant au Fond des 4 Vaux.
Aussi, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai enfin eu la solution de cette énigme par Philippe Brocherez qui, connaissant bien cet endroit, l'a identifié comme étant le pont du Fond des 4 Vaux, près de Pont-à-Mousson, et dont il m'a envoyé une photo récente.


Photo Philippe Brocherez

Ce pont qui passe sous la route départementale 958, est situé près du site du Bois le Prêtre où se sont déroulés des combats très durs en 1916. Il y avait là un cantonnement de poilus très important où André ALIBERT était engagé comme brancardier.
(Voir également https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/14-18/bois/bois.htm)


Obsèques militaires au Fond des 4 Vaux vers 1916 (Collection Philippe Brocherez)

Environs de Pont-à-Mouson

J'ai ainsi envoyé plusieurs photos des environs de Pont-à-Mousson prises par mon grand-père à Philippe Brocherez, qui a reconnu des lieux proches de son domicile, et m'a même fourni des photos récentes des mêmes lieux, prises sous le même angle, près d'un siècle plus tard. C'est assez émouvant.


Lieu dit Montrichard en 1936 et aujourd'hui


Le Bois le Prêtre vu depuis la côte Chadevée
Mousson depuis la côte Chadevé

Ci-après quelques autres photos des environs : Le cimetière du Pétant vu depuis la RD958, monument de la Croix des Carmes au Bois le Prêtre, l'église de Mousson, et 2 vues de la tour Jeanne de la Chapelle Castrale. L'âge de Jean René EHRÉ qui apparaît sur ces photos que l'on peut estimer à 10 ou 11 ans, date ces photos de 1934 ou 1935.

Photos André Alibert (1934)


Les poilus du Fond des 4 Vaux

Mon grand-père étant déjà à cette époque passionné de photographie, a réalisé sur le cantonnement une série de photos de ses collègues poilus dans différentes situations.


Photos André ALIBERT (1916)


Photos André ALIBERT (1916)

Ces quelques photos d'archives permettent de se rendre compte de l'organisation générale du cantonnement.


Collection Philippe Brocherez


Je terminerai cette série par cette photo que j'ai déjà publiée et qui est ma préférée par ses qualités de contraste et de netteté, la plaque photo étant très bien conservée. Mon grand-père apparaît en calot debout sur la gauche. Il avait alors 26 ans. Peut-être est-ce déjà à ma grand-mère qu'il a confié la poire du déclencheur pour la réaliser...




À bientôt pour de nouveaux albums photo.

Jean-Paul Arnoul-Alibert

Bonus :

Caricature d'André ALIBERT, brancardier, infirmier....
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