vendredi 26 juillet 2019

7 - Famille ALIBERT : Gaston Alibert et Raoul


Gaston Alibert et son fils aîné Raoul

Je reviens maintenant sur la famille Alibert avec un article sur Gaston, le fils aîné d'Adolphe et son fils Raoul.

  Gaston Alibert

Le fils aîné d’Adolphe, Gaston ALIBERT a épousé Marthe Juliette DELAVALLEE née comme lui en 1888, et dont la mère Alexandrine Amélie ALIBERT était sa cousine, tous descendants du couple Victoire Amélie ALIBERT et François Charles ALIBERT, qui étaient eux-mêmes cousins germains. Dans un arbre généalogique, cette situation crée des liens multiples qu’on appelle des « implexes », soit des ancêtres que l'on retrouve en plusieurs endroits dans la roue d'ascendance, et qui nécessitent un traitement spécifique par les logiciels de Généalogie.

Gaston ALIBERT (°1888 + 1874)


Nous avons déjà vu cette situation dans la famille Alibert, avec les parents d’Adolphe, François Charles ALIBERT (Sosa 40) et Victoire Amélie ALIBERT (Sosa 41) sa cousine germaine, qui  sont aussi tous 2 des ancêtres communs de Gaston et Marthe.



Cousinage de François Charles ALIBERT de Victoire Amélie ALIBERT 


Cousinage de Gaston ALIBERT et de Marthe DELAVALLEE



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Gaston était poète, mais je pense qu’il devait avoir une autre occupation, car ce n’est pas avec ses vers qu’il pouvait gagnait sa vie. Nous avons des photos signées « G. Alibert, Vichy », et il a donc été photographe. Ses écrits étaient très empreints de l’exotisme de son enfance en Algérie, et son nom de plume était « Ali Bert ». Je me souviens d’un de ses livres, entièrement rédigé en alexandrins, dont il avait offert à mes parents un exemplaire broché, intitulé « Le sloughi », du nom d’une race de lévrier arabe. Son œuvre poétique a fait l’objet d’une étude dans le cadre d’un Master de Lettres Modernes Appliquées à l’université Paris IV. Ce mémoire de thèse dirigée par Monsieur Michel MURAT, a été présentée en juin 2013 par Mélodie QUERCRON. Son titre était « Le néo-classicisme dans la poésie à travers les revues poétiques « La Proue », puis «  La Parenthèse », revues que Gaston éditait et qui rassemblaient ses vers ainsi que d’autres œuvres poétiques de l’époque.

Couverture de la revue La Parenthèse

Extrait du mémoire de Mélodie QUERCRON

L’histoire de La Parenthèse commence avec celle de La Proue, revue poétique qui naît en mai-juin 1929 et perdure jusqu’en 1938. Cette revue est, du début à la fin, dirigée par Marcel Chabot et son rédacteur en chef n’est autre qu’Ali-Bert durant les neuf premiers numéros. Le départ de ce dernier est commenté par Marcel Chabot dans l’éditorial du dixième numéro de septembre-octobre 1930 : « Les louis-philippards n’ont pas de place ici ». Ces propos incisifs témoignent d’une divergence d’opinions entre ces deux hommes, divergence que nous retrouvons tant sur le plan politique que poétique. Dans ce contexte, les louis-philippards sont ceux qui soutiennent une monarchie constitutionnelle s’appuyant sur la bourgeoisie. La critique de Marcel Chabot peut dès lors évoquer aux lecteurs « L’Action Française », quotidien royaliste français dirigé de mars 1908 à août 1944 par Charles Maurras . Ce journal fut en partie à l’origine de l’école maurassienne qui inspira le néo-classicisme. Concernant le pendant poétique, La Proue prend à ses débuts l’appellation de « revue des poètes indépendants » pour devenir, après le départ d’Ali-Bert, « revue des poètes libres » puis « revue anthologique de la poésie libre ». Voici à présent sa conception :

La Proue est une tribune libre où nos collaborateurs peuvent, sous leur seule responsabilité, exposer leurs idées, leurs conceptions personnelles sur la Poésie. Les Poètes ne sont pas toujours d’accord sur les formes que doit prendre l’Art Divin pour se révéler, et La Proue est précisément à la recherche de la forme idéale. Il est donc nécessaire que la Poésie se montre sous tous ses visages, que toutes les Idées, même les plus novatrices, soient présentées et confrontées entre elles, car c’est des discussions – courtoises – qui s’ensuivront, que la Lumière infailliblement jaillira… Et cela sans que la chaude fraternité qui doit unir notre Grande Famille spirituelle en soit en rien diminuée (Marcel Chabot, La Proue, n°1, mai-juin 1929, p.2.).

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Je me souviens qu'il s’était mis dans la tête de construire une roue à mouvement perpétuel, dans laquelle des billes se déplaçaient dans des rayons en bois. La forme des rayons était conçue de telle sorte que les billes se rapprochent de l’axe de rotation lors de la montée et s’en éloignent à la descente. C’était une très belle pièce de menuiserie, mais ça n’a évidemment jamais fonctionné, en vertu du premier principe de la thermodynamique.

Il avait acheté à la fin des années 1940 le château de Saint-Germain-du-Salembre en Dordogne pour en faire sa résidence, qu’il avait dû revendre par la suite, n’ayant plus les moyens pour l’entretenir. Quand je les ai connus, l’oncle Gaston et la tante Marthe vivaient dans une maison de ville très modeste à Mormant, en Seine et Marne, à 12 kilomètres de Nangis. Gaston est décédé à l’âge de 86 ans, le jeudi 19 septembre 1974 à Concarneau, où habitait Camille son fils cadet.




 

Raoul Louis ALIBERT

Raoul ALIBERT fils aîné de Gaston était aussi assez fantasque, car il se présentait comme Chevalier-poète. Il se faisait appeler Alibert de la Vallée en accolant à son nom celui de sa mère. Il faisait également des vers, et avait fondé un ordre de chevalerie « La Croix de Gueules » (signifie « rouge » en héraldique). À ce titre, il avait intronisé toute la famille ; par exemple, Maman était pour lui la « gente Dame Janine » et Papa, le « Chevalier Bernard ». Il avait toutefois un métier, la photographie, et s’était installé à Biarritz. Il était marié à Gilberte RICHARD, avec qui il a eu 6 enfants, dont l’aîné François-Charles, né en 1934, avec qui j’ai correspondu par internet, et qui est décédé en 2013. Nous avions assez peu de contacts avec ces cousins du fait de la distance géographique avec Biarritz.

Raoul Alibert de la Vallée en grande tenue de Chevalier

Signature de Raoul Alibert

Mémorial des ALIBERT

Je vous propose ici un extrait du Mémorial des Alibert (Pages-9 à 14) qui m’a été transmis par mon cousin François Charles ALIBERT (1934-2013) dépositaire du manuscrit de son père et avec qui j’ai été en relations généalogiques. Raoul ALIBERT est l’auteur de cette biographie familiale, qu'il a commencé à rédiger au lendemain de son mariage. Il fit un travail de généalogie très poussé, mais uniquement sur la lignée agnatique, car il ne s'intéressait qu'au nom Alibert. Son arbre généalogique était réalisé à la main sur un ensemble de fiches comportant chacune des bouts d’arbres très peu lisibles, car écrits à la main et qu’il fallait assembler selon un plan numéroté : ci-dessous par exemple les fiches B6 et B7.


Heureusement, le manuscrit comporte un schéma synoptique qui permet d’avoir une vision plus générale de l’arbre généalogique :



Ce travail fut consigné en 1933 dans son « Mémorial des Alibert », dont l’extrait ci-après en italiques dans lequel j’ai ajouté mes numéros Sosa permettant d’identifier nos ascendants directs et quelques commentaires pour corriger certaines informations approximatives, voire fantaisistes :

Sur l’origine de la famille Alibert s’est créée cette légende qu’un chef sarrasin du nom d’Ali-Bey, lorsque les Arabes furent, en 732, défaits par Charles Martel, à Poitiers, s’établit dans le midi de la France, et que le nom d’Ali-Bey, que durent également porter les hommes de sa descendance, se transforma au cours des siècles en Ali-Ber, Ali-bert, Alibert ; ou en Alibey, Aliber, Alibert.
Fiction ou réalité ?

Toujours est-il que de ce midi seul de la France partent les différentes souches d’Alibert, souches qui, si l’on pouvait remonter à l’origine de chacune, se rattacheraient sans doute ensemble...avec, pour auteur, ce chef sarrasin Ali-Bey.
"Alibert" serait en fait un nom de famille du midi d'origine germanique, dérivé de ali-berht de la racine ali, autre, étranger (alien !) et berht, renommé, célèbre.

De ces diverses souches, certaines sont restées attachées au sol ancestral, et l’on en trouve des traces nombreuses dans les pays du Bordelais, du Rouergue, et même jusqu’en Provence ; d’autres souches, au cours des siècles, ont essaimé ; on en trouve des vestiges en Italie et en Grèce ; mais le point de mire fixé par la plupart des migrateurs fut Paris ou ses environs immédiats.

C’est ainsi qu’un Jean Alibert (Sosa 320), d’une famille originaire du Périgord, vint avant 1757 se fixer à Créteil (Seine), où il s’établit comme maraîcher. (R.A. 1933)

D’après des renseignements nouvellement acquis, le maraîcher originaire du Périgord serait un Antoine Alibert, né vers 1614, et trisaïeul de ce Jean Alibert. (R.A. 1937)
 
La lignée ALIBERT identifiée à ce jour commence effectivement avec Antoine ALIBERT (1614-1684, Sosa 5120) né dans le Périgord et installé à son mariage en 1642 à Créteil comme jardinier, son fils Claude (1646-1704, Sosa 2560), jardinier à Créteil, son petit-fils Michel (1672-1742, Sosa 1280) jardinier à Maisons-Alfort, son arrière-petit-fils Jean (1699-1773, Sosa 640) également jardinier à Maisons-Alfort, pour arriver à Jean ALIBERT (Sosa 320) jardinier à Créteil chez M. Gastié.

D’un mariage avec Marie-Louise GAUTIER (Sosa 321), Jean ALIBERT eut plusieurs enfants (4, 6 ou plus) : les cadets formèrent chacun une branche qui est à peu près éteinte, tout au moins par la filiation mâle ; l’aîné, Charles ALIBERT (Sosa 160), marié avec Marguerite PRAVEL (Sosa 161), eut sept enfants, sept garçons, desquels descend en quelque sorte cette fraction de la famille Alibert à qui, en souvenir de l’origine lointaine, nous avons donné le titre de "Souche du Périgord".

Le premier de ces enfants mourut à cinq ans, le second, Jean-Marie (1779-1809), fonda donc la branche aînée, qui, après avoir été assez florissante au cours du 19e siècle, ne vit plus, quant à la filiation mâle, que par deux rejetons : Désiré-Louis Alibert et son fils Gabriel-Désiré Alibert, lequel n’a pas d’enfant.


Jean-Marie ALIBERT a épousé Madeleine Eugénie JALOUX qui lui a donné 3 fils, Alexandre, Jean-Baptiste et Louis Édouard sur lesquels je n’ai recueilli que peu d’informations.

Le 4e fils de Charles Alibert, Charles-Etienne, fonda la branche dite des "Bordes" dont seul un rejeton mâle, également sans enfant, André-Camille-Marie Alibert, survit.

Je n’ai pas d’informations sur cet André Camille Marie ALIBERT. En fait Charles Étienne ALIBERT (1784-1836) concierge, puis garde-chasse à Bombon, eut un fils aîné nommé également Charles Étienne (1814-1854), serrurier à Bombon et dont descend la branche VARLET par son fils Paul Isidore (1843-1891) également serrurier à Bombon, et sa petite fille Marie Augustine qui a épousé Léon VARLET en 1901 à Melun.

Le 5e, Pierre-Alexandre Alibert, fonda la branche dite "de Courpalay" qui survivrait par un enfant naturel, problématique et mystérieux.

En fait Pierre-Alexandre ALIBERT (1787-1861) voiturier à Champigny, concierge à Bréau a épousé en 1808 à Bonneuil-sur-Marne Marie Augustine BONNOT qui lui a donné un fils Alexandre Charles entrepreneur de bâtiment, dont postérité et 2 filles Clarisse et Victoire-Amélie.

Le 6e, Jean-Baptiste Alibert, fonda la branche dite "de Bombon" qui n’eut d’ailleurs qu’une durée éphémère et est complètement éteinte.

En fait, Jean-Baptiste ALIBERT (1890-1829) cultivateur, soldat en retraite en Juin 1814, a épousé Marie Anne Victoire COULLAUT à Bréau en 1814, qui lui a donné 3 fils Louis, Athanase et Adolphe, dont postérité et 3 filles Anne-Victoire, Adèle et Apolline.

Du 7e, nous ne savons rien.


Il nous faut donc maintenant revenir au 3e fils de Charles Alibert, François-Charles, auteur de la branche dite "de Bréau". Il eut cinq enfants dont la descendance mâle des quatre derniers est éteinte. L’aîné, prénommé également François-Charles, eut, de sa cousine germaine Victoire-Amélie Alibert, sept enfants dont seuls les 1er et 7e eurent une descendance mâle.

Le 1er, Charles-Alexandre Alibert, malgré ses onze enfants, n’eut pas de petit-fils portant le nom d’Alibert, sa descendance mâle s’éteignant avec ses fils.
 
 Descendance de François Charles ALIBERT

François Charles ALIBERT (1782-1872, Sosa 80), loueur de carrosses à Paris puis cocher au château de Bombon en 1809 a épousé en 1803 à Paris VII° Marie Anne LANGLASSEZ (Sosa 81) qui lui a donné effectivement 5 enfants.

Son fils aîné, François Charles ALIBERT (1803-1872, Sosa 80) marchand de bois et ébéniste a épousé sa cousine germaine Victoire-Amélie ALIBERT (Sosa 81) qui lui a donné à ma connaissance 5 enfants, dont l’aîné Alexandre Charles (1832-1894) eut effectivement 11 enfants de son épouse Amélie CAMUS.

Le 7e, Adolphe-Édouard Alibert, eut cinq enfants, dont trois d’un premier lit et qui n’eurent pas de postérité mâle. Deux fils lui naquirent d’un second lit : Clovis-Gaston et André-Edouard ; ce dernier, sur cinq enfants, n’a gardé que trois filles. Quant à l’aîné, Clovis-Gaston, il eut de sa cousine Marthe-Juliette Delavallée, deux fils, Raoul-Louis et Camille-Gabriel; ce dernier n’est pas encore marié ; Raoul-Louis est celui qui trace ces lignes ; tous deux sont les seuls et ultimes représentants mâles de la famille sur qui peut s’étayer l’espoir de la continuation du nom.

Et c’est au lendemain même de notre mariage, portant déjà en nous cette idée de servir notre famille autrement que par nos recherches généalogiques et d’en perpétuer d’une manière tangible le souvenir des évènements mémorables, joyeux ou douloureux, que nous ouvrîmes ce "Mémorial".

Ce qu’il sera, Dieu seul le sait ; nous nous efforcerons simplement de faire notre tâche le mieux qu’il nous sera possible ; et ceci sera notre conclusion : nous ancrons en notre cœur l’espoir que celui qui nous succédera, après en avoir rempli à son tour quelques pages, en confiera le dépôt à son héritier, afin que celui-ci le lègue, à son heure ultime, au représentant de la famille à qui incombera alors la tâche sacrée de continuer la lignée et de perpétuer l’histoire et la mémoire des 
- ALIBERT -

Raoul-Louis Alibert


Je vous raconterai dans un prochain article sur la famille ALIBERT, l'histoire tragique de Camille, fils cadet de Gaston, histoire qui m'a d'autant marqué, que j'ai bien failli y être mêlé.

Jean-Paul ARNOUL-ALIBERT


vendredi 19 juillet 2019

6 - Famille ARNOUL : Maîtres de poste aux chevaux (1/3)

Descendance de Jean ARNOUL

L’histoire de la famille Arnoul nous est connue par le texte de l’écrivain Justin BELLANGER, dont la mère Luce Eugénie ARNOUL était la fille aînée de Louis ARNOUL notre ancêtre direct. Ce récit a été complété par ma tante Jacqueline ARNOUL épouse CERTES dans les premiers chapitres de son ouvrage Réminiscences (ISBN : 2 7444 0271 0), dont je me suis inspiré à mon tour dans ces articles. 

La numérotation utilisée dans cet article, est une variante de la numérotation d’Aboville, relative aux descendants d’une personne, ici Jean ARNOUL, Sosa 128. La lettre A correspond à son premier mariage, et la lettre B à son second mariage. Ses enfants sont ensuite numérotés de B-1 à B-15 selon leur rang de naissance, et ses petits-enfants ici en B-2.1 à B-2.4, et ainsi de suite. Pour plus de détails, voir l'article que j'ai déjà publié au sujet de cette numérotation.

Les maîtres de poste aux chevaux

Les postes aux chevaux étaient des maillons essentiels des transports publics à l’époque du cheval, mais aussi, et surtout du système d’information des suzerains. Ce système s’est considérablement développé de 1700 à 1850, et notamment sous l’influence de Louis XV.

Le bon fonctionnement du service passait par l’obéissance à la règle, et la soumission au contrôle de la part des maîtres de poste, garantie par l’octroi de faveurs de la part du suzerain. Les candidats devaient être riches afin de pouvoir supporter les pertes éventuelles, et être d’une bonne moralité pour pouvoir être investis du droit de tenir une poste.  La continuité du service exigeait une certaine stabilité professionnelle, et l’état encourageait la conservation des brevets à l’intérieur des familles. 

C’est ainsi que Jean ARNOUL, maître de poste aux chevaux à Provins est devenu très riche, et ses enfants héritèrent de sa fortune, par une stratégie d’alliance qui a permis à sa famille de faire main-basse sur de nombreuses postes aux chevaux. L’exemple des Arnoul, maîtres de poste de Provins, est édifiant à cet égard.

Après sa blessure en 1745 à la bataille de Fontenoy, Jean ARNOUL avait obtenu du Roi Louis XV un brevet de maître de poste, c'est ainsi qu'il put s'installer à la poste de Provins. Il a ensuite contracté à 37 ans en 1753 un premier mariage avec Barbe LEGROS (128-A) qui avait déjà 48 ans, mais qui était  veuve d'Antoine DESLIONS maître de poste de Chailly-en-Bière, ce qui lui permettait de se constituer un patrimoine.

Au décès de Barbe LEGROS en 1759 Jean ARNOUL (Sosa 128) épouse alors en 1760 Luce PERNET (128-B), fille du maître de poste de Provins, Jean PERNET. Il reprend alors en pleine propriété la poste de Provins. Le patrimoine familial comportait alors déjà 2 postes aux chevaux.

Par la suite, de son union avec Luce PERNET, parmi les sept enfants qui survécurent, 3 sont devenus Maîtres de Poste :
•    Nicolas Victor ARNOUL, qui épousa la fille du maître de poste de Chailly-en-Bière en 1793, et conserva le brevet de Provins en prenant la suite de son père. Son fils Victor, bienfaiteur de la ville de PROVINS, prit sa suite au Poste de Provins en 1831.

•    Marie Adélaïde ARNOUL se maria, en 1788, avec François LESTUMIER, maître de la poste de Nangis, qui reçut le brevet de son oncle Thomas LESTUMIER, à l’occasion de cette union. 

•    Étienne ARNOUL qui contracta alliance avec Marie Thérèse THOMASSIN en 1812, obtint le brevet de la poste de Maison Rouge

Voilà donc trois postes contrôlées par la famille ARNOUL à la seconde génération. 

•    Le mariage de deux des filles de Nicolas, Marie Victoire avec Antoine DUVERGER à Étampes en 1820 et Aglaé avec François MORIN à Nogent-sur-Seine en 1826 fera entrer deux autres postes dans le patrimoine postal des Arnoul.
Ce sont ainsi cinq postes aux chevaux qui seront tombées dans le domaine familial en l’espace de trois générations.  Toutefois, cette saga familiale s’arrêtera dans les années 1850 avec le développement du chemin de fer et la création en 1878 du « Réseau de l’état », ancêtre de la SNCF.



Ce livre passionnant dont j’ai repris quelques extraits dans cet article retrace l’histoire de la poste aux chevaux de Louis XI à Napoléon III.

 

Enfants de Jean Arnoul et de Marie Luce Pernet


Jean ARNOUL a donc contracté un premier mariage avec avec Barbe Legros (128-A) qui est décédée à 54 ans en 1759, et qui vu son âge à leur mariage ne put lui donner d'enfants. Elle avait déjà eu 6 enfants de son premier mariage avec Antoine DESLIONS, maître de poste de Chailly-en-Bière.

Après un an de veuvage, Jean Arnoul épouse en 1760, Marie Luce Pernet (128-B), fille du maître de poste de Provins Jean PERNET. De cette union naquirent en fait 15 enfants, dont sept vécurent, et 5 eurent une descendance et dont voici la liste : 

128-B.1 Jean Baptiste Bernard (1761-1838), prêtre, sans postérité
128-B.2 Nicolas Victor (1762-1831), marié à Sophie DESLIONS, sœur d'Antoine, dont postérité
128-B.3 Pierre Edmé (1764-1770), décédé à 6 ans
128-B.4 Charles Théodore (1765-1765), décédé à 7 mois
128-B.5 Louis (1766-1848) Sosa 64, notre ancêtre direct, marié à Marie-Anne BERTRAND, dont postérité,
128-B.6. Marie Sophie (1768-1768) décédée à 3 mois
128-B.7 Marie Adélaïde (1769-1852) qui a épousé Louis LESTUMIER, dont postérité
128-B.8 Alexandre Christophe (1771-1771), décédé à 12 jours
128-B.9 Louise Sophie Luce (1773-1798), qui a épousé Honoré CURÉ
, dont postérité
128-B.10 Auguste Stanislas (1774-1774) décédé à 6 mois
128-B.11 Alexandre Maurice (1775-1775), décédé à 9 mois
128-B.12 Étienne Auguste (1777-1841, marié à Marie-Thérèse THOMASSIN dont postérité,
128-B.13 Étienne Sébastien Victor (1779-1845), violoncelliste, sans postérité
128-B.14 Eugène Hippolyte (1782-1783), décédé à 14 mois
128-B.15 Hippolyte Marie Cœsar (1784-1784, décédé à 12 jours

À cette époque, les bébés des familles riches étaient confiés dès leur naissance à des nourrices, qui étaient souvent des femmes de paysan, pour qu'ils aient un lait bien frais, mais ceci sans aucune hygiène. Seuls les plus vigoureux résistaient à leurs soins. La moitié des enfants mouraient dès leur première année.

Ces maternités successives n'avaient toutefois pas affaibli Marie-Luce qui vécut jusqu’à quatre-vingt-quatorze ans ; encore mourut-elle d'une chute qu'elle fit de son lit dans sa maison de PROVINS : 13, rue aux Aulx, qui existe toujours. Jean et Marie Luce sont tous deux décédés dans leur maison de la rue aux Aulx à PROVINS, Jean en janvier 1806 et Marie Luce en 1833.

Cette maison existe toujours à PROVINS, et une plaque commémorative y indique que l’Impératrice Marie-Louise et l’Aiglon y logèrent les 25 et 26 avril 1814, reçus à cette époque par Nicolas Victor et sa famille qui habitaient la maison à cette époque avec Marie Luce.


Nous verrons d'abord l'histoire de deux des fils de Jean qui ont vécu, mais sans avoir de descendance, ceci d'après les textes de Réminiscence et de Julien Bellanger. Leurs vies comme on le verra ont en effet été très liées.

128-B.1 - Jean Baptiste Bernard ARNOUL

Jean Baptiste Bernard, né en 1761, était désigné dans la famille sous le nom d'oncle aîné ou d'oncle Bernard.
Il entra dans les ordres et débuta comme vicaire à SAINT HILAIRE DE SENS. De là, il passa à MEAUX où il devint l'un des vicaires généraux de l'évêque constitutionnel de Seine-et-Marne THUIN. Il abandonna ensuite l'état ecclésiastique pour un poste administratif dans le LIMBOURG (Belgique) et devint membre, puis président de l'administration centrale du département des Forêts.
Le 18 floréal an VII, il fut élu député au conseil des CINQ CENTS (une lettre de félicitations pour ce poste en fait foi, voir ci-après). 



Il vint alors habiter PARIS avec son plus jeune frère ÉTIENNE dont il assura l'éducation.
Le 24 germinal an VII (1799), un arrêté du premier consul le choisit pour être sous préfet d'HASSELT   département de Meuse inférieure (BELGIQUE).

La chute de l'Empire en 1815 lui fit perdre sa situation. Il aurait pu, pendant son mandat, préparer son avenir, mais il était très désintéressé, c'est ainsi que, ayant acquis un moulin important qu'il avait mis en location, il négligea le montant de ses loyers et perdit aussi la nue-propriété de son bien. Sa famille le lui reprocha, car, de retour à PROVINS il fut, jusqu'à sa mort, à la charge de ses frères. Cependant, il donnait des leçons de musique à leurs enfants, car il était musicien en même temps qu'érudit. Il mourut en octobre 1838.

128-B.13 - Étienne Sébastien Victor ARNOUL

Etienne Sébastien Victor (128-B.13), né en 1779 à PROVINS fut, pour ainsi dire, élevé par son frère Jean Baptiste Bernard qui avait 18 ans de plus que lui.
Lorsque, en 1795, celui-ci fut élu au conseil des CINQ CENTS et résida à PARIS, il fit venir auprès de lui son frère âgé de seize ans.

Étienne montrait des qualités remarquables pour la musique. Bernard se chargea de le diriger et, très lancé dans le monde par son poste de député, put le faire recevoir au Conservatoire de musique, récemment fondé.

Ce Conservatoire qui avait été créé en 1784 par le baron de BRETEUIL sous le nom d'École royale de chant et de déclamation occupait la salle des Menus plaisirs du Roy. Fermé en 1789, il rouvrit en 1793 sous le titre d'Institut national de musique. Réorganisé définitivement en 1795, c'est à cette époque qu'Étienne y acquit son talent de violoniste. Par malheur, l'agitation perpétuelle de la vie politique de son frère l'éloigna trop tôt de Paris et du Conservatoire. Il dut suivre son frère en BELGIQUE et renoncer à son rêve de gloire. Le virtuose fit place au secrétaire général aux côtés de son frère dans les salons de la sous-préfecture de HASSELT.

À la chute de l'Empire en 1815, suivant toujours la fortune de son frère, il tomba comme lui dans la misère et vint s'échouer en qualité de percepteur au CHÂTELET, petite localité des environs de MELUN.

Étienne était alors dans la plénitude de sa jeunesse, doué d'une beauté singulière, de manières charmantes, d'une élégance aristocratique, joignant à ces qualités son talent de virtuose, une facilité étonnante à composer de la musique de chambre et assez d'esprit pour tourner des madrigaux dans le goût du jour. Ce malheureux artiste était fait pour la vie de cour, il ne put résister à cet isolement qui dura de vingt-cinq à trente ans. Privé de tout ce qu'il aimait, il en devint fou. Se croyant au théâtre, dans sa chambre qui était grande, il disposait des chaises sur plusieurs rangs de manière à figurer l'orchestre, disposant devant chacune d'elles un pupitre ou un instrument. Quand tout était prêt, il donnait le signal et jouait successivement du violoncelle, de la flûte, de la basse, du flageolet ou du cornet à pistons, car il possédait tous ces instruments dans sa chambre qui ressemblait à une boutique de luthier. Il jouait avec autant d'aisance et autant de sentiment ses anciens morceaux que s'il jouissait de toutes ses facultés, mais, dès qu'on entrait chez lui, il s'arrêtait net. Il mourut à PROVINS à soixante-six ans

Je vous proposerai dans les articles suivants l'histoire des autres descendants de Jean ARNOUL, qui se sont mariés et eurent des descendants, notamment Nicolas Victor et Louis, notre ancêtre direct.

À suivre article 9 - Famille ARNOUL : Descendance de Jean Arnoul (2/3) 

Jean-Paul Arnoul


mardi 16 juillet 2019

B - Techniques et méthodes : La numérotation d'Aboville


La numérotation d’Aboville

Nous avons déjà vu la numérotation Sosa-Stradonitz qui est utilisée pour la généalogie ascendante. La numérotation d’Aboville est une méthode de numérotation utilisée en généalogie descendante permettant d’identifier tous les individus descendants d’un ancêtre commun et inventée dans les années 1940 par le comte Jacques d’Aboville.

L’ancêtre commun reçoit le numéro 1.  À chaque descendant direct est attribué le numéro du parent qui descend de l’ancêtre commun, auquel on ajoute son numéro d’ordre de naissance. A l’origine, les numéros de chaque génération étaient accolés ce qui posait problème pour noter plus de dix enfants. 

De ce fait, la notation d’Aboville, a été enrichie d’un caractère séparant chaque génération pour faciliter la lisibilité : le plus souvent un point (par exemple : 1.12.4​).
L’indentation dans la liste permet aussi de mieux visualiser les générations successives.

Exemple 1 : Descendance de ARNOUL Nicolas Victor


  ARNOUL Nicolas Victor ° 23/11/1762   + 14/02/1831 
  x DESLIONS Sophie Marie Victoire Luce ° ../../1763  x 17/02/1793  + 18/05/1842 
|___1  ARNOUL Marie Victoire Luce Sophie ° 07/09/1794   + 28/05/1874 
|___1  x DUVERGER Antoine ° 26/01/1790  x 05/06/1820  + 27/02/1826 
|___2  ARNOUL Aglaé Victorine ° 03/11/1795   + 05/04/1865 
|___2  x MORIN François Lazare ° 08/11/1797  x 23/01/1826  + 03/03/1866 
|___|___2.1  MORIN Sophie Marie Victorine ° 22/11/1826  + 03/12/1901 
|___|___2.1  x LASNERET Charles Pierre ° 29/10/1820  + 09/10/1889 
|___|___|___2.1.1  LASNERET Lucien 
|___|___|___2.1.1  x THEVENOT Cécile + 30/05/1923 
|___|___|___2.1.2  LASNERET Marie  
|___|___|___2.1.2  x VIGNOLE ? x ../../1865  
|___|___|___2.1.3  LASNERET Cécile Marie Sophie ° ../../1846   + 21/09/1886 
|___|___|___2.1.3  x SIMONNOT Alphonse x ../../1865  
|___|___2.2  MORIN Paul Marie Antoine ° 12/09/1828  + 01/01/1892, Prêtre, sans postérité
|___|___2.3  MORIN Marie ° 16/11/1829   + 27/02/1907 
|___|___2.3  x LENORMAND Alexandre Désiré ° 01/01/1821  x 09/04/1850  + 19/10/1879 
|___|___|___2.3.1  LENORMAND Alexandrine Marie Claire ° 27/02/1851  + 10/01/1854 
|___|___|___2.3.2  LENORMAND Marie Jules ° 30/04/1852  + 09/12/1891 
|___|___|___2.3.2  x Demangeon Céline ° ca ../../1863  
|___|___|___2.3.3  LENORMAND Marie Désirée Sophie ° 25/12/1854  + 19/11/1855 
|___|___|___2.3.4  LENORMAND Sophie Geneviève Marie ° 07/05/1857   
|___|___|___2.3.4  x Guillois François Marc Antoine ° 13/05/1855  x 11/09/1870  
|___|___|___2.3.5  LENORMAND Marie François Henri ° 17/08/1858  + 31/08/1858 
|___|___|___2.3.6  LENORMAND Marie Victor Henri ° 14/08/1860  
|___|___|___2.3.7  LENORMAND Joseph Marie Marcel ° 01/07/1865  + 23/01/1905 

En comptant le nombre de numéros, on peut établir le nombre de générations entre l’ancêtre commun et son descendant. Par exemple, toujours si l’ancêtre commun est numéroté, le 1.2.3.2 est un descendant de la 4e génération.

Un des inconvénients de la numérotation d’Aboville est qu’elle ne permet pas d’identifier le sexe des individus. Elle est également est difficile à maintenir quand de nouveaux individus viennent s’insérer 
dans l’arbre sans outil informatisé pour la mettre à jour.


Exemple 2 : Descendance de ARNOUL Louis, Sosa N° 64


L’ensemble de la numérotation peut être précédé du numéro Sosa de l’ancêtre dont on établit la descendance suivi d’un tiret (par exemple 64-​1 ou 64-5), ce qui permet de cumuler les avantages des 2 systèmes, en identifiant les descendants directs dans la numérotation d’Aboville.

Les numéros Sosa impairs correspondent aux femmes : ici son épouse a le Sosa 65, et sa belle-fille le N° 33


64  ARNOUL Louis ° 19/10/1766   + 23/01/1848 
x 65 BERTRAND Marie-Anne Gabrielle ° ../../1777  x 19/11/1798  + 02/11/1867 
|___64-1  ARNOUL Luce Eugénie ° 26/07/1797   + 15/11/1874 
|___64-1  x BELLANGER Hyacinthe Louis Hippolyte ° 29/01/1788  x 23/04/1816  + 02/06/1880 
|___64-2  ARNOUL Eugène ° 26/01/1807   + ../../1883 
|___64-2  x MAMET Elisa x ../../1826  + ../../1838 
|___64-3  ARNOUL Honoré Albert ° 19/05/1808  + ../../1808 
|___64-4 = 32  ARNOUL Albert dit Léon  ° 29/05/1810   + 11/09/1892 
|___64-4 x 33 PAILLIEUX Sophie ° 19/06/1817  x 13/02/1840  + 10/03/1892 
|___64-5  ARNOUL Charles ° 05/06/1818   + 06/03/1888 
|___64-5 x MULARD Augustine ° ../../1833  x ../../1853  + ../../1901
Lorsqu’un individu a des enfants de plusieurs relations, chacune est identifiée par une lettre majuscule : A​ pour la première, B​ pour la seconde, etc. Enfin l'astérisque * permet de figurer les naissances illégitimes.

Exemple 3 : Descendance de ALIBERT Adolphe Edouard Sosa N° 20


Sa seconde épouse dont nous descendons a le Sosa 21


20  ALIBERT Adolphe Edouard ° 20/09/1851   + 22/04/1933 
20-A  x FRETEY Louise Angèle ° ca ../../1856  x 25/11/1876  + ../../1883 
|___20-A.1  ALIBERT Jeanne Amélie ° 02/10/1877   + 08/12/1968 
|___20-A.1A  x MAUGE Désiré Emmanuel ° 17/07/1857  x 31/10/1895  + 21/09/1946 
|___20-A.1B  x GASSION Paul x 07/12/1908  + ../../1933 
|___20-A.2  ALIBERT Charles Alexandre 
|___20-A.3  ALIBERT Maurice Adolphe 
20-B = 21  x BRANDICOURT Louise Emilie Marnia ° 23/09/1855  x p 30/07/1887  + ca ../../1909 
|___20-B.4  ALIBERT Gaston Clovis ° 29/06/1888  + 16/09/1974 
|___20-B.4A  x DELAVALLEE Marthe Juliette ° 21/05/1888  + 10/01/1973 
|___20-B.5 = 10  ALIBERT André Edouard ° 26/07/1889   + 08/01/1974 
|___10-A = 11  x EHRE Jeanne Lucie Marie  ° 05/09/1898  x  12/07/1916  + 26/10/1975


Exemple 4 : Descendance de ARNOUL Jean N° Sosa 128

Deux unions et 15 enfants de la seconde

128  ARNOUL Jean N : ../01/1716   D : 25/01/1806 
128-A  x LEGROS Barbe N : ca ../../1705  M : 18/09/1753  D : 29/12/1759 
128-B = 129  x PERNET Marie-Luce N : ../../1740  M : 04/07/1760  D : 12/09/1833 

|___128-B.1  ARNOUL Jean-Baptiste Bernard N : 01/07/1761  D : 27/10/1838, , sans postérité

|___128-B.2  ARNOUL Nicolas Victor N : 23/11/1762   D : 14/02/1831 
|___128-B.2A  x DESLIONS Sophie Marie Victoire Luce N : ../../1763  M : 17/02/1793  D : 18/05/1842 
|___|___128-B.2.1  ARNOUL Marie Victoire Luce Sophie N : 07/09/1794   D : 28/05/1874 
|___|___128-B.2.1A  x DUVERGER Antoine N : 26/01/1790  M : 05/06/1820  D : 27/02/1826 
|___|___128-B.2.2  ARNOUL Aglaé Victorine N : 03/11/1795   D : 05/04/1865 
|___|___128-B.2.2A  x MORIN François Lazare N : 08/11/1797  M : 23/01/1826  D : 03/03/1866 
|___|___128-B.2.3  ARNOUL Marie Clémentine N : 09/05/1797  
|___|___128-B.2.4  ARNOUL Victor N : 13/11/1800   D : ../../1887 
|___|___128-B.2.4A  x CHATELAIN Marie Elisa M : ../../1829
 
|___128-B.3  ARNOUL Pierre Edmé N : 14/04/1764  D : 09/11/1770, sans postérité
|___128-B.4  ARNOUL Charles Théodore N : 11/08/1765  D : ../../1765, , sans postérité
 
|___128-B.5 = 64  ARNOUL Louis N : 19/10/1766   D : 23/01/1848 
|___64-A = 65  x BERTRAND Marie-Anne Gabrielle N : ../../1777  M : 19/11/1798  D : 02/11/1867 
|___|___64-1  ARNOUL Luce Eugénie N : 26/07/1797   D : 15/11/1874 
|___|___64-1A  x BELLANGER Hyacinthe Louis Hippolyte N : 29/01/1788  M : 23/04/1816  D : 02/06/1880 
|___|___64-2  ARNOUL Eugène N : 26/01/1807   D : ../../1883 
|___|___64-2A  x MAMET Elisa M : ../../1826  D : ../../1838 
|___|___64-3  ARNOUL Honoré Albert N : 19/05/1808  D : ../../1808 
|___|___64-4 = 32  ARNOUL Albert dit Léon  N : 29/05/1810   D : 11/09/1892 
|___|___32-A = 33  x PAILLIEUX Sophie N : 19/06/1817  M : 13/02/1840  D : 10/03/1892 
|___|___64-5  ARNOUL Charles N : 05/06/1818   D : 06/03/1888 
|___|___64-5A  x MULARD Augustine N : ../../1833  M : ../../1853  D : ../../1901

|___128-B.6  ARNOUL Marie-Sophie N : 10/04/1768  D : ../../1768 , , sans postérité

|___128-B.7  ARNOUL Marie-Adélaïde N : 25/10/1769  D : 13/11/1852 
|___128-B.7A  x LESTUMIER Louis (Mathurin ?) N : ../../1745  D : 08/09/1814 
|___|___128-B.7.1  LESTUMIER Elisa Adélaïde N : 02/11/1790   
|___|___128-B.7.1A  x BARDIN Joseph N : 15/04/1787  M : 17/12/1810  
|___|___128-B.7.2  LESTUMIER Théophile N : ../../1796  D : ../../1835 
|___|___128-B.7.3  LESTUMIER Zélie N : ../../1798  D : 13/02/1870 
|___|___128-B.7.4  LESTUMIER Euphrosine N : ../../1803  
|___|___128-B.7.4A  x PLUMARD ? 
|___|___128-B.7.5  LESTUMIER Jean-Louis 
|___|___128-B.7.5A  x BILLY ? 

|___128-B.8  ARNOUL Alexandre Christophe N : 04/09/1771  D : 16/09/1771, , sans postérité

|___128-B.9  ARNOUL Louise Sophie Luce N : 05/01/1773   D : 27/08/1798 
|___128-B.9A  x CURE Honoré N : 12/07/1758  M : 23/08/1795  D : 20/04/1837 
|___|___128-B.9.1  CURE Louise Thérèse N : 29/07/1796   D : ../../1849 
|___|___128-B.9.1A  x MATTELIN Charles Claude N : 17/08/1786  M : 27/09/1814  D : 02/03/1858 
|___|___128-B.9.2  CURE Jean-Honoré N : 10/09/1797  D : ../10/1865 
|___|___128-B.9.2A  x BERTHIER Adèle

|___128-B.10  ARNOUL Auguste Stanislas N : 06/07/1774  D : ../../1774  , sans postérité
|___128-B.11  ARNOUL Alexandre Maurice N : 22/09/1775  D : ../../1775  , sans postérité

|___128-B.12  ARNOUL Etienne Auguste N : 03/01/1777  D : 10/11/1841 
|___128-B.12A  x THOMASSIN Marie-Thérèse N : 22/02/1791  D : 07/04/1863 
|___|___128-B.12A.1  ARNOUL Auguste Victor N : 12/11/1812   D : ../../1881 
|___|___128-B.12A.1A  x THOMASSIN Louise Thérèse M : 20/04/1841  
|___|___128-B.12A.2  ARNOUL Louise Augustine N : ../../1814  D : ../../1891 
|___|___128-B.12A.2A  x REMOND D'ANDREZEL Hector père N : ../../1796  D : ../../1879 
|___128-B.12B  x de ST MAUR Mme 
|___|___128-B.12B.3  de ST MAUR Hector 

|___128-B.13  ARNOUL Etienne Sébastien Victor N : 20/01/1779  D : 06/04/1845  , sans postérité
|___128-B.14  ARNOUL Eugène Hyppolyte N : 10/10/1782  D : 11/12/1783  , sans postérité
|___128-B.15  ARNOUL Hyppolyte César N : 31/07/1784  D : 12/08/1784, sans postérité

Listes réalisées avec GENEATIQUE 2019